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INSINUATIONS
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1898. — Jean Viau, marchand chaussetier à Paris : donation à Guillaume Viau, écolier, étiidiant en l'Université de Paris, son fils, d'une rente de cent sols tournois. — 6 novembre i545 (fol. 179 v°).
1899. — François P', roi de France : donation à Anne de Pisseleu, duchesse d'Etampes, et aux enfants qui naîtront, soit du mariage de ladite Anne de Pisseleu avec Jean de Bretagne, chevalier de l'Ordre, duc d'Etampes, soit d'un autre mariage, des terres et seigneuries à lui cédées par Guillaume Poyet, abbé de NotreDame de Berdoues, suivant contrat du 20 août 1545, savoir, des baronnie et châtellenie de Beynes (près Neauphle-le-Château), des fiefs de Carcassonne, du Petit-Mesnil, du Plaisir, de Coesmes et de la Cour des Prés, dépendant de la seigneurie des Clayes (près Villepreux), du fief de la Malmaison (près Grosrouvre et Montfort-l'Amaury), des terres et seigneuries de Bignon et de Noisy (près les Clayes), du Chêne-Rogneux (près Grosrouvre et Montfort-rAmaury), de Saint-Aubin (près Neauphle-le-Château), de Mormoulins (près Villepreux) et de Marcq (près Thoiry et Monlforl-l'Amaury) et leurs dépendances, situées taut au Val-de-Gallye. qu'aux environs dc Paris. — Septembre 15 4 5. — Entérinement de ladite donation par la Chambre des Comptes. — i3 octobre i545 (fol. 180 v°).
1900. — Denise Lescalopier, veuve de Raoul Videt, procureur au Châtelet de Paris : donation a Étienne Potiart (Poutiart), écolier à Paris, fils de Nicole Poutiart, procureur au Châtelet, son petit-fils, de ses droits sur la succession de Guyonne Videt, femme de Jean Le Blanc, procureur au Châtelet de Paris, sa fille. — 31 octobre 1545 (fol. 183 v°).
1901. — Françoise Lhuillier, dame de Brétigny, veuve de Guillaume Le Gouppil, seigneur d'Amfreville et capitaine de Conches : donation à "Charles Le Gouppil, seigneur d'Amfreville, sou fils, des droits et redevances
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qui peuvent lui être dus en sa seigneurie de Brétigny à raison des saisies et ventes féodales. — 4 août 1545 (fol. 184).
1902.—Jeande Metz, dit Paris, -incircur-, bourgeois de Paris, et Oudette Sergent, sa femme : donation mutuelle. — 2 avril 1543 (fol. i84 v°).
1903. — René Le Coincte, l'ainé, ancien >. élu pour Ie Roi en l'élection de Beauvais, bourgeois de Paris, -déclaire que, combien que, dès le vingt-neufiesme jour de novembre, l'an mil cinq cens trente neuf, noble homme, maistre Claude Le Coincte, son filz, advocat en la court de Parlement, luy ayt donné et transporté, estant escollier, estudiant en l'Université de la ville de Poictiers, l'usuffruict de tous et chascuns ses biens, meubles et immeubles. . ., et que, depuis son retour de ladicte Université et paravant sou voyage de Bourges, qui fut ou moys de novembre, l'an mil cinq cens quarante, icelles lectres ayent esté insinuées au greffe du Chastellet de Paris, pour soulager et consoler ledict maistre René Le Coincte des ennuys et fâcheries que luy faisoyt René Le Coincte, son filz, dont il adverlist ledit maistre Claude Le Coincte/ estant en ladicte ville de Poictiers, pour de luy avoir consolation, néanlmoins la vérité seroyt et est telle que ledict maistre René Le Coincte ne veult et n'entend, et n'a esté sou intention de soy ayder dudict don, et auroit baillé et rendu audict maistre Claude Le Coincte, son filz, lesdictes lectres de don, dès et incontinent après le retour de sondict voyage de Bourges ; considérant par ledict maistre René Le Coincte Ia grant perte et dommaige que en pourroit avoir et souffrir ledict maistre Claude Le Coincte et ses enfans par le prétexte dudict don, et que ce qu'il en a faict a esté de bonne foy et affection, de laquelle il se contente, sans autrement voulloir user dudict don, auquel il a renoncé et renonce, et s'en est désisté et désiste par ces présentes, en faveur et au prouffict dudict maistre Claude Le Coinde, sou
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